mardi 12 février 2013

Aaargh ! L’épilady



 Il n'y a pas longtemps, et après une affreuse coupure à la cheville, je me suis décidée à investir dans une nouvelle solution anti-poils. Oui, il est temps d’être une femme une vraie et de faire comme les vraies femmes : d’acheter un épilady !



Je me suis donc rendue chez Darty avec une amie.
Première impression positive: les prix. J’avais dans la tête la machine Babylisse de ma Maman qui, dans mes souvenirs d’enfant, semblait avoir autant de valeur que l’aspirateur, la centrale vapeur ou même le minitel (si si j’ai connu le minitel, quand j’étais très petite). Bref là c’était très acceptable, il me semble que j’ai payé le mien moins de 30 euros.

Au niveau du choix il y a plein d’options possibles telles que « billes massantes antidouleur », « option sous marain », ou encore « glaçon anesthésiant ». Moi je ne me suis pas encombrée avec tout ça, j’ai choisi au look. Du coup le mien il est framboise et tout petit tout rond mais il n’a pas les billes massantes ni 1500 pinces surpuissantes.
J’étais toute contente de ma trouvaille et, tel un jeune soldat partant en guerre la fleur au fusille, limite pressée de l’essayer.

Arrivée à la maison, toujours accompagnée de mon amie supportrice (déjà pourvue d’un épilady, elle rigolait bien dans sa barbe la fourbe). Je déballe la chose toute excitée, j’admire, je branche, j’allume. D’un seul coup ma motivation a fait un gros bond en arrière.
Sérieusement, c’est quoi ce bruit affreux ??

Après réflexion il me semble bien avoir aperçu sur une des étiquettes l’option « silence ». Je comprends maintenant pourquoi ! C’est un bruit entre la fraise du dentiste et la perceuse. Rien de très rassurant. Je me suis donc tournée vers mon accompagnatrice l’air suppliant: « ça fait maaaaal dis ? ». J’ai lu « hihihi vengeance de brune! » dans ses yeux et j’ai entendu « moh non t’inquiète ! ».




Pour me donner du courage j’ai donc décidé d’ouvrir une petite bouteille de champ. Il faut croire que ça n’était pas suffisant. On était là toutes les deux dans ma cuisine, beurrées comme des petits lus, moi hésitante, mon amie morte de rire et hurlant des « Vas-y, vas-y !» encourageants. J’ai donc fini par y aller, et je n’ai qu’un mot à dire,
Aaaaaargh !!!

Ça fait un mal de chien ! J’ai juste envie d’épiler Chaton pour me venger (Chaton c’est mon mec pas un vrai chat) ou d’aller manifester pour le droit des femmes. Ça fait comme plein d’aiguilles qui s’enfoncent dans la peau en même temps, une horreur. On est censé faire ça comme sur la boîte, avec le sourire ?? Et ils veulent nous faire gober qu’avec 4 pauvres « billes massantes » on n’a plus mal !!








Passé le supplice, et le fait qu’il faille minimum deux petites bouteilles de champ pour anesthésier, ça fonctionne. La peau reste douce longtemps (encore heureux !) et c’est nettement plus pratique que la cire. Je me dis que je vais finir par m’habituer et je garde en tête le vieil adage « il faut souffrir pour être belle ».


+++


1 commentaire: